Créée il y a 15 ans cette tonnellerie au CA de 7 MEUR fabrique des fûts de 225 L à 600 L utilisés par les plus grands vignobles mondiaux. Positionnée sur le haut de gamme, ces barriques sont exclusivement réalisées avec des chênes plusieurs fois centenaires, issus des forêts domaniales plantées par Colbert et de forêts privées du Centre de la France.
Doté d’un savoir-faire artisanal d’exception, cette PME réalise 75% de son CA à l’export (USA, Italie, ...).
Pour rappel l'agent commercial est un mandataire chargé de négocier et de vendre des produits au nom et pour le compte d’entreprises qui sont ses clientes. Il est fréquemment rémunéré selon une commission fixée par les parties.
La Loi (article 134-3 et suivants du CC) et la jurisprudence ont encadré assez précisément les situations de rupture du contrat de l’agent commercial et le montant des indemnités qui lui sont dues à cette occasion (jusqu’à 2 ans de commissions). Les clauses contractuelles insérées dans les contrats d’agent et stipulant une absence d’indemnité de clientèle sont très souvent nulles et non avenues.
Le mode de commercialisation des produits est donc un sujet très important lors d’opérations de cession ou reprise de PME, car il a des impacts à différents niveaux :
Lorsque ce statut existe, il fait régulièrement l’objet de négociations et de déclarations spécifiques dans les garanties d’actif-passif.
Généralement, pour un fonds d’investissement ou un investisseur financier, la valeur de 100% des titres d'une société est égale à la « valeur d'entreprise -VE » à laquelle on ajoute la trésorerie nette des dettes. Si la trésorerie active est moins élevée que les dettes, on parle alors de dette financière nette.
La Valeur d’entreprise – VE est la valeur de l’activité; elle peut être estimée de différentes façons (multiples, actualisation de flux futurs,...) généralement à partir du résultat économique normatif attendu.
Les dettes financières sont composées pour partie des crédits et emprunts contractés et par les lignes à court terme, couvrant souvent les variations du BFR.
La valeur du BFR (ensemble constitué par la différence entre les stocks et les créances clients diminués par les dettes fournisseurs) ne fait généralement pas partie de l’équation de valorisation. Le BFR est considéré comme un « mal nécessaire » non valorisable en tant que tel car non liquide et inhérent à l’activité.
Dès lors, on perçoit rapidement l’impact négatif de ce raisonnement sur la valorisation de certaines PME dont l’excellence des produits provient justement d’une longue durée de conservation des stocks (travail du bois – séchage ; distillerie - vieillissement des jus ; jambons crus, fromages - affinage, etc. etc.). A cet égard, le mode de financement des stocks peut avoir une incidence majeure sur la valorisation de votre PME susceptible d’être acceptée par vos futurs partenaires financiers.
Heureusement, les professionnels de ces secteurs savent reconnaitre la valeur donnée par le temps et ils ajustent leur approche en matière de valorisation d’entreprise.
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